À quoi ressemble le plus grand interféromètre du monde ?

Vue artistique d'un satellite de LISA. © AEI/MM/exozet

C’est la réponse à cette question que sont venus chercher les élèves-ingéneur·e·s en photonique de l'Enssat lors d’une conférence passionnante donnée par Matthieu Laporte, ingénieur de recherche au laboratoire d’astroparticule et cosmologie du CNRS.

Matthieu Laporte
Cet interféromètre s’appelle LISA (Laser Interferometer Space Antenna). Il est constitué de 3 satellites distants de 2,5 millions de km et devrait être envoyé en orbite autour du soleil en 2034. Son but ? Détecter des ondes gravitationnelles issues de la collision de trous noirs supermassifs.

Matthieu travaille depuis plusieurs années sur ce projet piloté par l’agence spatiale européenne (ESA). Il a expliqué les nombreux défis que posent la réalisation d’un tel instrument et a suscité beaucoup de questions dans l’assistance.

Depuis la première détection d’ondes gravitationnelles en 2015, le développement de détecteurs d’ondes gravitationnelles toujours plus performants « ouvre un nouveau champ d’observation de l’univers » explique Matthieu, « c’est comme si on assistait enfin à un concert avec le son, pas uniquement l’image » se plait-il à ajouter.

Le détecteur d'ondes gravitationnelles LISA. © CC