L'expérience du contrat de professionnalisation reste récente, qu'elle soit vécue du côté étudiant ou du côté entreprise. Alors, pour alterner périodes d’enseignement général, technologique et professionnel et périodes de travail en entreprise, quelles sont les clés ? Nous avons rencontré deux étudiants de l'Enssat actuellement dans ce dispositif pour répondre à nos questions.
Jérémie Jauffrit (à gauche, Ets Ekinops) tuteur de Céline André, étudiante à l'Enssat. |
Dans le cadre de sa dernière année de formation en optronique à l'Enssat, Céline André a décidé de faire un contrat de professionnalisation au sein d'Ekinops. Elle est encadrée par M. Jérémie Jauffrit. Le rythme d'alternance (rappelé > ici <) est spécifique à ce contrat.
Pourquoi avoir choisit cette formule en dernière année ?
Céline André : « Je souhaitais le plus rapidement possible commencer ma carrière professionnelle et enfin mettre mes compétences au service d'une entreprise. Le fait d'être rémunéré a évidemment aussi pesé dans mon choix ! »
Quelles sont les avantages pour vous ?
Jérémie Jauffrit : « Disposer, pendant une année complète, d'un étudiant à Bac+5 dans notre domaine spécifique qu'est l'optronique, est un plus pour nous. Cela nous permet de travailler sur un domaine pointu, qui nécessite un "ticket d'entrée" non négligeable. Le premier mois plein en entreprise répond à ce besoin. Ensuite le rythme d'alternance (3J/2J) me permet de réfléchir à ce que je vais donner comme travail à Céline. »
Adolphe Manga est encadré pour son contrat pro par M. Philippe Printant au sein d'Eca Faros. |
Le second étudiant en contrat de professionnalisation, de la spécialité informatique à l'Enssat, est Adolphe Manga. Au sein de l'entreprise Eca Faros à Lannion, M. Philippe Printant est son tuteur.
Commet se déroule cette année, pourquoi avoir choisit cette formule ?
Adolphe Manga : « Cette dernière année de ma formation d'ingénieur se déroule bien, j'aimais l'idée de pouvoir commencer ma carrière professionnelle au plus tôt. »
Sur quoi travaille l'étudiant ?
Philippe Printant : « Adolphe travaille sur un simulateur de conduite afin d'aider les conducteurs d'engins à appréhender un pilotage particulier. Les compétences d'abstraction sont importantes, nous avons d'ailleurs travaillé avec lui tout le mois de septembre afin de l'immerger dans ce domaine et qu'il puisse être opérationnel rapidement. »
BON À SAVOIR -> Si vous êtes une entreprise intéressée pour proposer un contrat de professionnalisation (pour la rentrée de septembre 2015, les sujets sont à fournir dès à présent) ou si vous étudiant en 2e année et que vous souhaitez être aider
pour la recherche d'un contrat pro, merci de contacter M. Jean-Baptiste Caignert, responsable des relations industrielles de l'Enssat.