Dans le cadre du cycle de conférences organisées par l’association « Carrefour des Humanités Paul Ricœur » du lycée Dupuy de Lôme à Lorient, Michel Guillou, ingénieur à l’Enssat à Lannion et docteur en Histoire des techniques (de Paris-Sorbonne) présentait une conférence le 28 novembre dernier sur « L’évolution des télécommunications françaises » devant des élèves de classes préparatoires du lycée et un auditoire plus large, car la conférence était également ouverte au public.
Courte présentation de la conférence
Il y a un peu plus d’un mois, le 25 octobre, Michel Guillou animait un débat sur le Progrès technique dans le cadre des Débats citoyens organisés par le Conseil Général des Côtes d'Armor et par des jeunes de la commune de Lanvollon -> voir un article en page 23 du magazine Côtes d'Armor
Courte présentation de la conférence
Être connecté avec ses amis, surfer sur internet en tout
lieu et à toute heure est devenu une banalité. Ces possibilités ne peuvent
exister que par la mise en place de très grands réseaux techniques de
communication d’une grande complexité. La rapidité de ce développement est
extraordinaire quand on imagine qu’il y a moins de 40 ans, il y avait seulement
5000 téléphones mobiles automatiques en France, pour atteindre aujourd’hui, le
chiffre de plus de 70 millions. Il en est de même pour le développement des
infrastructures filaires évoluant du transport de la voix seule au haut débit
sur internet. Si la technique a joué un rôle important, ce n’est pas suffisant.
Cette progression doit être analysée dans sa globalité en tenant compte du
contexte (économique, juridique, social) et des usages. Une prise en compte que
tout futur ingénieur doit intégrer dans sa démarche créative.
Après avoir rappelé la mise en place des premiers grands
réseaux de télécommunications (téléphoniques, câbles sous-marins, radio),
l’exposé s’est attaché à étudier l’action de l’Etat avec le projet de
rattrapage du téléphone dans les années 1970 et le début du processus de
libération du secteur des télécommunications (à partir du démantèlement
d’AT&T au milieu des années 1980), deux étapes importantes dont les effets
se font sentir chaque jour. Dans un troisième temps, l’auteur à montrer
l’éternel compétition entre les supports (câbles, cuivre, radio, fibre) et la
difficulté de construction d’un grand réseau technique pour les
télécommunications des 30 prochaines années : l’infrastructure du très
haut débit pour tous en fibre optique.
Il y a un peu plus d’un mois, le 25 octobre, Michel Guillou animait un débat sur le Progrès technique dans le cadre des Débats citoyens organisés par le Conseil Général des Côtes d'Armor et par des jeunes de la commune de Lanvollon -> voir un article en page 23 du magazine Côtes d'Armor